Ferghane Azihari signe aux côtés de Christophe de Voogd une tribune dans Le Figaro pour dénoncer des mesures jugées liberticides.

Extrait :

Notre aversion au risque est si totale qu’elle nous fait accepter des mesures autoritaires très discutables. Et nous sommes si désabusés que nous n’exigeons même pas de l’État qu’il rende des comptes sur les défaillances de notre système de santé, connues de tous depuis le printemps et inchangées cinq mois plus tard, s’irritent les auteurs*.

Dans un entretien qui n’entrera certainement pas dans les annales de l’art oratoire pour sa force argumentative, le président de la République a annoncé le couvre-feu nocturne dans les principales métropoles françaises. Le sujet n’est pas ici d’apprécier le bien-fondé conjoncturel de cette mesure mais d’en comprendre le sens profond: le changement complet de paradigme des politiques de santé occidentales, sous l’effet d’un précautionnisme hégémonique et contre-productif.