Notre coordinateur Rafaël Amselem signe avec Alban Guyomarc’h, étudiant normalien, une tribune dans Le Point. Extrait :

Depuis sa villégiature métaphysique, la liberté les salue. Elle ne se porte pas bien, certes, mais elle se maintient. Car, non, dans ses allocutions, du 15 octobre 2020 pour le président de la République et du 22 octobre pour le Premier ministre, l’exécutif n’a pas encore décroché Liberté du frontispice des mairies, et ce, d’autant plus que ce mot a encore dans notre pays – et sans doute plus qu’ailleurs – un sens.

Il faut dire qu’en la matière, les formules de principe sont aisées, au risque de devenir creuses. À l’instar de Nicolas Bedos, beaucoup résument la liberté à la sphère individuelle. Toute mesure sanitaire devient alors un assaut insupportable contre nos libertés, digne de l’autoritarisme le plus acerbe. Notre point de désaccord est clair : se revendiquer défenseur des libertés en les résumant à cela, c’est au moins autant un dévoiement de la tradition libérale qu’une erreur d’appréciation de ce qu’est cette doctrine, philosophiquement et juridiquement.

Lire la tribune complète