Nos valeurs

Le libéralisme est chaque jour, galvaudé et caricaturé par la sphère médiatique et politique. Il semble particulièrement important de rappeler qu’avant d’être une doctrine économique, le libéralisme est une philosophie du droit qui consacre pour chaque individu la libre-disposition de soi. L’article I de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 est en ce sens particulièrement libérale: « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Autrement dit, la liberté pleine et entière dont ils bénéficier de leur naissance jusqu’à leur mort place les citoyens, tous différents par nature, dans une position d’égalité de traitement.

Les libertés individuelles

Nous croyons que chacun est libre de vivre sa vie comme il l’entend. L’Etat ne doit pas promouvoir un mode de vie en transformant des appréhensions personnelles en contraintes collectives. Les jugements moraux des politiciens n’ont rien à faire dans la condamnation ou dans l’approbation des choix d’individus libres et responsables. Les questions du mariage, des drogues, de la liberté d’expression, de la neutralité d’internet, sont autant de sujet capitaux où les individus doivent retrouver la liberté de choix.

Dès lors, comme Lysander Spooner, nous n’avons pas peur de proclamer haut et fort que « les Vices ne sont pas des crimes ! ».

Nous croyons que les libertés fondamentales courent aujourd’hui un grave danger. De la liberté de circuler, à liberté de s’exprimer en passant par celle de manifester, il est de notre de voir de nous élever contre l’ensemble des lois qui menacent ces droits.

Les libertés économiques

On ne peut vivre en Homme libre que si l’on est indépendant économiquement. Les libertés économiques sont au même niveau que les libertés individuelles et sont indissociables.

Le pillage que représente l’impôt ne résout aucunement la problématique de la pauvreté dans un pays qui compte plus de 8 millions de pauvres. Ce vol institutionnalisé détruit les moteurs de l’activité que sont la propriété et la liberté de jouir des fruits de son travail, seules solutions à la réduction de la pauvreté.

Dès lors, la liberté d’entreprendre, la réduction drastique de la fiscalité ainsi qu’une législation favorable aux initiatives, doivent être défendues pour permettre à chacun de mieux vivre selon ses choix.

Nous nous battons aussi contre toutes les formes de protectionnismes qui, à l’inverse du libre-échange, n’a fait qu’appauvrir les peuples à travers les âges.

Un Etat recentré

Nous ne croyons pas à « l’Etat stratège », nous n’accordons aucune confiance aux hommes politiques pour régir nos vies et régler nos problèmes. Nous faisons nôtres ces mots de Frédéric Bastiat : « Les Législateurs et leurs agents ne font-ils pas partie du genre humain ? Se croient-ils pétris d’un autre limon que le reste des hommes ? Car la prétention de faire intervenir le pouvoir et l’impôt (…) implique encore cette hypothèse préjudicielle : l’infaillibilité de l’organisateur et l’incompétence de l’humanité ».

Un pays où l’Etat s’occuperait de tout, serait un pays totalitaire, mais à partir de quand le devient-il ? La question de la taille et des limites de l’Etat est indissociable de la liberté. Chaque fois que l’Etat légifère ou décide de prendre en charge un domaine, cela se fait toujours au détriment de la liberté de choix des individus. Un Etat qui s’occupe de tout, c’est un Etat qui fait tout très mal.

Dès lors, quelle place pour l’action publique ? FV Hayek écrivait qu’« Il n’y a rien dans les principes du libéralisme qui permette d’en faire un dogme immuable ; il n’y a pas de règles stables, fixées une fois pour toutes. Il y a un principe fondamental : à savoir que dans la conduite de nos affaires nous devons faire le plus grand usage possible des forces sociales spontanées, et recourir le moins possible à la coercition. ».

Recentrons ainsi l’Etat sur les fonctions qu’il est le seul à pouvoir assumer, à savoir sécurité, diplomatie et justice. La société civile est parfaitement en mesure de s’occuper du reste et en évitant les tensions politiques.