Aux côtés de Lucien Guyon, notre coordinateur Rafaël Amselem critique dans L’Express la loi sécurité globale, symptôme selon eux d’un “État devenu friable et qui n’a d’autres choix que d’empiler les textes liberticides”. Extrait :

Célébrer il y a peu l’anniversaire de naissance d’Albert Camus, c’est aussi entendre l’écho de cette phrase écrite dans L’homme révolté : “La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifiera la fin ?”. Le 5 novembre, la commission des lois terminait d’amender la proposition de loi sur la “sécurité globale”. Ce qui était déjà un texte coercitif l’est devenu plus encore, dans la continuité du processus législatif d’escamotage des libertés publiques, en cours depuis trop longtemps.

Les faits qui entament les libertés civiques vont de l’extension du pouvoir des officiers de police municipaux – sans aménagement, à cet égard, de leur formation – à l’interdiction floue de diffuser des images des forces de l’ordre en service, en passant par l’instauration d’une surveillance par drones selon divers termes et conditions.

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